Page:Maréchal - Projet d’une loi portant défense d'apprendre à lire aux femmes.djvu/103

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P. S. Les Chinoises sont aussi peu curieuses de Littérature et d’Histoire que les Européennes, de morale et l’algèbre : leur domestique est leur univers ; plus elles s’occupent à le bien gouverner, plus elles sont heureuses et estimées. On aimerait presqu’autant leur voir prendre un sabre qu’un pinceau (c’est-à-dire une plume) : pour leur en ôter l’envie, on ne leur apprend pas à lire.

(Mémoires Chinois, in 4o., t. I, p. 12.)

Encore une petite citation.

« … L’étude des langues et des connaissances relevées, loin de rendre une femme utile à sa famille, ne servirait qu’à la distraire et à l’enorgueillir jusqu’au point de négliger le soin des affaires domestiques, de mépriser toute subordination et de maudire la condition de