Page:Maréchal - Projet d’une loi portant défense d'apprendre à lire aux femmes.djvu/51

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sur la nécessité d’apprendre à lire, puisque Duguesclin lui-même, connétable de France, et le plus grand homme de son siècle, ne savait ni lire, ni écrire.

(V. Mém. sur l’anc. chevalerie, par Ste. Palaye, in-4o.)
Considérant :

98o. Que les femmes douées d’un bon esprit seront les premières à consentir la présente loi, quand elles en auront pesé les motifs dans leur sagesse, et dans l’intérêt qu’elles inspirent. Elles verront dans cette mesure urgente et nécessaire, non pas une extension du despotisme viril, mais bien plutôt un rappel à la raison.

Considérant :

99o. Ce proverbe hébreu :

« Toute l’habileté d’une femme est dans