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Page:Marais - La Maison Pascal.djvu/151

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Dominant son anxiété, le magister recouvra une partie de son sang-froid.

Il voulut donner une preuve de son dévouement à la cause nationale, au bien du pays et, changeant brusquement de sujet, il décida, avec assez de majesté :

— Monsieur Laurenzi, je vous charge d’obtenir des renseignements précis sur la Maison Pascal et ses occupants. À la prochaine session du Conseil municipal, je communiquerai à l’assemblée les résultats de votre mission… Messieurs… je ne veux pas vous retenir plus longtemps… Vous pouvez vous retirer. Au revoir, Antony.

Dehors, les trois hommes consultèrent leurs montres, avec un geste navré.

— Trois heures ! cria Véran d’une voix plaintive. Rose va me faire une scène !…

— Jacqueline aura sûrement sa crise de nerfs, déplora le commissaire.