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Page:Marais - La Maison Pascal.djvu/207

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— Hélas !

— Lily, il me semble que je suis dans la situation d’un monsieur qui aurait un horrible cauchemar, la nuit, après avoir regardé trop de caricatures de vieilles dames d’Abel Faivre avant de s’endormir.

— Comment allez-vous sortir de là ?

— Si encore je pouvais vous voir, Lily… Mais, c’est une fatalité : en quinze jours, nous n’avons pas été une minute seul à seule, sans que l’on nous dérangeât aussitôt.

— Je suis astreinte à d’extrêmes précautions…

— Bref, me voilà aussi avancé avec vous qu’avant d’entrer ici. C’est réjouissant !

— Je n’en suis pas responsable, mon cher. Libre à vous de prendre la clé des champs.

— Lily, pardon… Excusez ma mauvaise humeur. Je suis si malheureux : l’épreuve est un peu dure…

— Coriace, même…

— Ce n’est pas gai !… Toutes ces vestales déchues qui rêvent d’éteindre leurs vieux brasiers…