Page:Marais - La Maison Pascal.djvu/266

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— Moi, je ne veux nuire à personne, monsieur Pascal… Je vous accorde votre résiliation pour vous être agréable… Mais songez au préjudice que me cause votre départ ! Je ne pourrai plus louer ma villa dorénavant : je ne dis pas cela dans l’intention de vous offenser… seulement, vous en avez fait une demeure si… spéciale que tous les locataires éventuels seront effarouchés, à l’avenir…

M. Pascal avait hâte de terminer ses démarches. Au surplus, la joie de sa prospérité imprévue l’incitait aux largesses. Il décida rondement :

— Allons, allons !… Ne vous désolez pas, mon cher monsieur… Les concessions réciproques arrangent toujours les choses ?… Vous me déliez de mes engagements ?… Pour la peine, je vous abandonne mon mobilier afin de vous dédommager. Êtes-vous content ? C’est un gentil cadeau, hein ?

M. Léonid s’épanouit à l’idée de posséder les merveilles que devait receler la maison Pascal : il ébauchait confusément le projet de les laisser telles quelles et de les exhiber,