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Page:Marais - La Maison Pascal.djvu/275

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gers n’avaient pas de papiers, le commissaire n’a point voulu les relâcher…

Quoique le récit de l’hôtelier fût plutôt embrouillé, le docteur Antony finit par y démêler quelques éclaircissements. Il interrogea :

— Comment est-il physiquement, votre général ?

— Très bien ; c’est un beau jeune homme, grand et brun…

— Pardieu, c’est bien ça, murmura Antony… Ils ont confondu le signalement… Quelle brute, ce Laurenzi !

Laissant le secrétaire de l’hôtel en plan, Antony courut au commissariat afin de réclamer le magister.

Il pestait contre l’auteur de ces contretemps ; vraiment, c’était bien la peine d’être commissaire central de Montfleuri pour partir à l’aveuglette, en oubliant ses papiers d’identité — et se comporter si sottement — envahissant la chambre des gens ainsi qu’un malfaiteur ! — Antony mettait une certaine partialité à excuser Onésime Champion — de