Page:Marais - La Maison Pascal.djvu/285

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longtemps, mon pauvre magister !… Le bonheur des gosses, vieux papas, n’est-ce point la source éternelle de vos larmes, qui tombent — telles ces jolies pluies d’avril — en regardant les boutons éclore ? …

Ainsi finit la Maison Pascal.

L’auteur n’affirme point que cette historiette soit authentique : mais la vie même est quelquefois aussi immorale et moins vraisemblable.

Le conteur ne peut inventer d’anecdote plus incroyable que les faits secrets qui se produisent chaque jour dans l’intimité d’un bourgeois quelconque.

L’Histoire dépasse en fantastique l’imagination du grand Hoffmann.

Alors ?… À quoi bon tirer une conclusion de cette petite chose qui se nomme un roman, ou de ce souffle si bref qui s’appelle l’existence humaine ?

Puisque la route est courte, suivons-la avec