Page:Marais - La Maison Pascal.djvu/97

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veraient informées les dernières, ainsi qu’il est d’usage.

D’ailleurs, la nouvelle avait circulé plutôt dans les milieux féminins, aux five-o’cloks coutumiers. Et, par une étrange coïncidence, sans qu’elles se fussent concertées, une sorte de complicité du silence s’était établie entre ces dames : on n’en parlait pas devant les hommes.

Était-ce une pudeur vague ?… Ou quelque confuse prévoyance ?

De rares privilégiés furent avertis, cependant. C’étaient de très jeunes gens célibataires et peu bavards, appréciés des femmes pour leur bonne mine. Camille faisait partie de ce nombre.

Lorsque, instruit du mystère de cette Maison Pascal dont il avait si souvent rêvé, le fils Champion évoqua l’aimable visage de Lily — ce fut avec le regard désabusé, le désir renaissant, la rougeur souriante et la honte rensei-