Page:Marais - Les Trois Nuits de Don Juan.djvu/126

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.



VI


Dans l’antichambre, tandis qu’il remettait sa canne et son pardessus à la bonne de Clarel, Fargeau entendit sonner à trois reprises le coucou de la salle à manger.

« Hum !… elle va trouver que je suis exact », pensa-t-il, avec un léger dépit : il avait honte de son empressement.

La vieille domestique lui ouvrit la porte du salon : au beau milieu de la pièce, à quatre pattes sur le tapis, Francine, les cheveux ébouriffés, les joues congestionnées, émargeait à coups de crayon bleu de grands rectangles de papier imprimé, étendus devant elle.