de tentures bariolées, Francine Clarel apparut — tout en noir, sobre et neutre — comme esquissée au fusain parmi ces peintures à l’huile.
Elle portait une robe de velours ajustée, très simple, et elle avait la tête nue, s’étant habillée, pour venir chez Thérèse, avec sa négligence de voisine et son laisser-aller d’artiste.
À la vue de Fargeau, elle eut un imperceptible mouvement de recul, son sourire s’effaça : geste de femme surprise à l’improviste dans une tenue sans apprêt.
Lui, la trouva plus jolie : son chapeau la vieillissait l’autre jour ; il n’avait pas remarqué ses cheveux, partageant en deux bandeaux l’opulence de leur gerbe noire ; puis, elle avait, à cet instant, un visage moins fermé, moins tourmenté ; son regard était très doux.
Maxime pensa : « À notre première entrevue, elle n’a pas dit trois phrases, quittant Perrault au bout de cinq minutes… Cette fois, par exemple, je vais la faire causer. »
Thérèse se disposait à présenter son hôte ; Francine l’arrêta :
— Oh !… Je connais monsieur Fargeau :