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IV


Dans le petit bureau qui lui était réservé au second étage du journal, Maxime Fargeau dépouillait son courrier, les doigts nerveux et le regard las. Il était venu à l’Écho pour fuir le bruit de la rue ; il était descendu dans la rue pour échapper à la sollicitude horripilante des doux yeux de Renée Fargeau ; il avait quitté sa maison afin de ne plus voir le visage de sa femme alors qu’il évoquait celui de Clarel. Et maintenant, fiévreux, brisé, dégoûté de ressasser les mêmes pensées, il cherchait à oublier Francine en accomplissant cette besogne machinale.