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Page:Marais - Pour la bagatelle.djvu/223

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— Écoute, Simone… Je n’ai jamais eu la mauvaise pensée de te refuser mon concours… Seulement, j’estime que ton moyen ne vaut rien ; il sent l’artifice… Armand éventerait sans peine ta malice cousue de fil jaune… Et je réfléchissais. Il m’est venu une meilleure idée…

Elle s’interrompit, pour interroger :

— As-tu pris rendez-vous avec lui, aujourd’hui… Il t’attend ?

Simone répondit :

— Non ; mais je devais lui envoyer un pneu, pour cinq heures…

— Il n’est que deux heures et demie… Écris-lui immédiatement. Joseph ira déposer ta lettre chez son concierge.

Simone demanda :

— Que dois-je lui écrire ?

— Annonce-lui simplement ta visite : « Cher ami, attendez-moi. Je viendrai cet après-midi, à cinq heures. »

— Et que comptes-tu faire ?