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de la presse, protection des citoyens contre l’arbitraire gouvernemental, publicité des débats judiciaires[1]. Tout cela mérite d’être observé avec attention, si l’on veut comprendre tout à fait le caractère et la pensée de l’Ami du Peuple, car il est impossible de ne pas tenir compte de toutes les idées formulées ici, à la fois pour l’intérêt qu’elles ont en elles-mêmes et pour l’étape qu’elles marquent dans l’évolution politique de Marat[2].

Charles Vellay.

  1. Sur ce dernier point, il faut remarquer que, dans son Plan de législation criminelle (pp. 143-144), Marat dit également : « Voulez-vous que le crime soit puni, l’innocence défendue, l’humanité respectée, et la liberté assurée ? rendez la justice en public… Que tout délinquant soit jugé à la face du ciel et de la terre. »
  2. Comme il ne s’agit point ici d’une édition savante ou critique, mais d’une publication qui n’a d’autre but que de répandre des textes presque introuvables en éditions originales, nous n’avons point conservé les formes archaïques de l’orthographe. Quant aux notes qui se trouvent jointes au texte, les unes sont de Marat, et portent toujours une mention indiquant leur auteur ; les autres, qui ne portent point d’indication, sont de nous.