Page:Marat - Les Pamphlets, 1911, éd. Vellay.djvu/331

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L’abbé Audouin, pendant du journaliste.

Boisguyon, apologiste et souteneur du traître Mottier.

Bonneville, flagorneur soudoyé de Bailly et Mottier.

Bourdon, inconnu.

Carra, fanatique ou endormeur selon le vent.

Champfort, secrétaire du traître Condé.

Chépy, vil parasite, flagorneur des Lameth, et puis louangeur Brissotin.

J.-B. Cloots, dit l’Orateur du genre humain, Mouchard Berlinois.

Collin, jeune ; inconnu.

J. Deflers, vil intrigant.

Girey-Dupré, bas-valet de la faction Brissotine.

Gorsas, flagorneur aux gages de Necker, puis de Bailly, puis de Mottier ; depuis la journée du 10, il se dit démocrate.

Lanthenas, intrigant inepte, pantin de la femme Roland, ministre de l’intérieur.

Louvet, auteur de La Sentinelle, intrigant aux gages de la faction Brissotine.

Milscent, aveugle journaliste, flagorneur des Brissot, des Lasource, des Lacroix, etc.

Poullenot, patriote sans vues.

Réal, ancien grippe-sol du palais, antagoniste forcené de Robespierre, et Brissotin pour de l’argent.

Je ne parle ici ni des Brissot, ni des Guadet, Lasource, Condorcet, Lagrévol, Vergniaud, Pastoret, et autres députés infidèles, que leurs suppôts ci-dessus dénommés veulent porter à la Convention. Pour les en exclure, il suffit de ne pas oublier que ce sont eux qui ont fait déclarer la guerre pour servir Mottier, et que ce sont eux qui ont destitué la Commune pour usurper l’autorité suprême.