Page:Marat - Un roman de cœur, I, 1848.djvu/18

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

grand mérite, M. Haureau, le savant et judicieux auteur de l’Histoire littéraire du Maine ; un littérateur ingénieux, M. de Labédoliière ; un poète, M. Esquiros ; un témoin éclairé et impartial des faits et gestes de la République et de ses enfants, M. le colonel Maurin, bien connu par la précieuse collection révolutionnaire qu’il ramasse depuis quarante ans ; un écrivain distingué de l’école sentimentale de Bernardin de Saint-Pierre, M. Aimé-Martin, cet excellent homme qui vient de s’éteindre immortalisé par l’adieu de Lamartine.

Aimé-Martin était un esprit doux, tendre et honnête : il n’avait jamais tourné les yeux vers la période révolutionnaire que pour en détester les agents et que pour en plaindre les victimes. Le nom de