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SYMPTOMATOLOGIE


On conçoit d’ores et déjà combien les troubles qui résultent de ces anomalies seront sous la dépendance de la nature et de la complexité de la variété observée. — On peut les diviser en : Troubles fonctionnels : miction, érection, copulation, éjaculation ; Troubles généraux : phénomènes uro-pathiques, hypochondrie. Troubles secondaires : infections dues au défaut de résistance aux micro-organismes qui envahissent facilement l’urèthre et vont déterminer des cystites, des pyélonéphrites (cas de Kirmisson, d’Englisch). On sait, en outre, que les hypospades sont plus aptes à contracter la blennorrhagie.

Troubles de la miction. — L’émission de l’urine n’éprouve d’autre gêne que celle qui résulte de la situation anormale de l’ouverture uréthrale et de la disposition de la verge. On conçoit que le sphincter membraneux et le col vésical n’étant jamais atteint il n’y ait aucun trouble d’incontinence. — De plus l’urine est lancée avec force, mais sort dans une direction vicieuse. Un pertuis trop étroit peut provoquer les mêmes complications locales et générales qu’un rétrécissement : rétention d’urine. Le siège de l’ouverture joue surtout un rôle important : les