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berlinoise 1892). Celui-ci fait sur chaque bord de la gouttière balanique deux incisions profondes. La lèvre inférieure de chaque incision est ramenée sur la ligne médiane, les parties cruentées affrontées et suturées par des points de suture extra-canaliculaires, les lèvres supérieures ramenées également en dedans au-dessus des premières sont suturées par une première suture sous-épidermique et quelques points superficiels.

Koënig utilise un lambeau préputial. On fait sur la face inférieure du gland un sillon, puis on vient tapisser la face inférieure de l’organe au moyen d’une moitié du prépuce suturée sur la ligne médiane et détachée au niveau de son insertion coronale, sauf un pédicule mince autour duquel on le fait basculer.

Sauf le procédé à lambeau prépucial de Kënig qui vient compliquer l’opération et n’est d’aucun secours, à notre avis, rien n’est modifié de ce côté, non plus d’ailleurs que du côté de la fermeture de la fistule.

M. Délore propose de faire la suture en étages et en 1897, M. Nové-Josserand modifia aussi le procédé de fermeture, mais sans rien de bien spécial.

C’est surtout dans la réfection de l’urèthre que les efforts ont porté. Nous pouvons les classer sous trois chapitres, suivant le procédé d’autoplastie.

1o Procédé d’autoplastie à lambeau pénien celui qu’employait Thiersch, M. Anger, M. Duplay, M. Pousson, M. Routier.

2o Procédé à lambeau scrotal avec Bouisson, Moutet, Bidder, Landeur, Rochet.

3o Procédé par la méthode italienne, avec Laurent, Nové-Josserand.