est rebelle à l’Église. Un Janséniste de Viviers appelle contre son évêque qui lui a refusé la communion dans les circonstances suivantes : le plaignant s’était présenté à l’autel pendant la messe ; il tenait à la main un pain qu’il requérait l’Évêque de consacrer pour lui donner la communion, et il avait à ses côtés deux notaires chargés de dresser procès-verbal en cas de refus.
Un avocat porte plainte contre le maître de l’École charitable, le suisse et plusieurs serviteurs de la paroisse Saint-Médard. « Il est bon de vous dire que le 1er mai est le jour anniversaire de la mort de M. de Pâris, et que les dévots vont volontiers ce jour-là à Saint-Médard, où son corps repose. Notre avocat y fut et entra dans le chœur pour entendre la messe ; il était difficile de trouver place, tant par rapport à l’affluence que parce que les serviteurs de l’église, établis par le desservant Coiffrel, avaient répandu malicieusement de l’huile en différents endroits ; il trouva pourtant à se placer. Mais le maître de l’École charitable qui voyait à regret tant de personnes… chercha sur qui il pourrait faire tomber sa mauvaise humeur ; ses yeux ne lui offraient que des magistrats ou autres personnes connues par la naissance et la dignité ; enfin il aperçut le pauvre avocat ; et ce fut lui qu’il choisit parce que son extérieur simple le flattait de l’impunité. » Il l’injurie, le pousse, le