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Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/106

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aux Falls par exemple, les fonctionnaires persuadent aux indigènes de ne point travailler pour les factoreries.

Une société hollandaise, dont un steamer allait commercer de poste en poste le long du fleuve, depuis le Pool jusqu’à Stanleyville, se vit interdire ce commerce malgré les termes de l’article iv précité. Aucun particulier, sauf les missions religieuses, ne possède de concessions agricoles ou forestières, au delà de Tumba, près de la côte. Si cette dernière région bénéficie de l’ancien statu quo pour des raisons que nous avons énoncées dans notre chapitre ii, dans tout le reste du Congo un particulier quelconque, un agent de société à fin de terme, par exemple, ne pourrait songer à s’établir dans cet intérieur où l’expérience acquise et quelque argent gagné pourraient en faire un colon indépendant et prospère.

La liberté d’établissement, garantie par les puissances, n’existe qu’au Congo de surface, mais est impraticable en réalité, par la volonté d’accaparement des salariés du