Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/122

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ainsi, mais avec un dosage irréfléchi d’où résulta une somme exagérée de déchets.

Le copal, résine coagulée de certains arbres, ne donne pas des récoltes très abondantes. La régularisation de ce travail, après l’exportation des stocks gisant en forêts et que l’on n’avait eu qu’à ramasser ; les mécomptes éprouvés par l’envoi sans méthode d’énormes quantités mal préparées ; les prescriptions gouvernementales relatives aux plantations, firent converger vers celles-ci tout l’effort de ces traitants.

La plantation ne peut naturellement donner de bénéfices qu’au bout d’un certain nombre d’années. Le coup de génie était de parer au péril d’une chute des cours en bourse en convainquant les actionnaires qu’ils possédaient des valeurs dont un jour les dividendes dépasseraient ceux du plus beau temps du saccage des forêts, et que leur plus puissant intérêt consistait à ne point se dessaisir de titres dont l’avenir était plein de promesses.

Il fallait pour cela que des rapports datés