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Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/126

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lianes sans valeur pour les lianes à caoutchouc. C’est fâcheux pour le rapport.

On punit, au sujet de cette erreur formidable, un pauvre diable d’agent qui n’a même pas l’idée de dire qu’il a été enrôlé comme agent commercial et non comme agronome.


Malgré les observations et les remarques qui purent être présentées, les rapports furent rédigés selon l’indication des administrations d’Europe, puisqu’ils étaient indispensables. Certaines sociétés, après avoir vécu des dévastations, se soutiennent ainsi par le bluff des plantations.

Plantations stupidement faites. Il est avéré que dans les pays les mieux doués pour la réussite des lianes, chaque hectare n’en peut nourrir plus de quatre cents. Comment pourraient vivre les deux mille qu’on jette sur la même surface ? Elles s’entr’étoufferont, détruiront les arbres et ne donneront pas, à l’hectare, cinquante lianes dont la légitimité ne sera rien moins que sûre. Selon la tradition congolaise, on aura travaillé sans données précises, sans