Aller au contenu

Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/14

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

le Zaïre dont les Portugais occupaient l’embouchure depuis la fin du quinzième siècle. Il en descendit le cours. Son voyage dura de 1874 à la fin de 1877. Léopold II avait eu déjà l’intelligence d’en tirer parti.

Lisons un apologiste :

« Mû par un sentiment de haute philanthropie, Léopold II réunit à Bruxelles (les 12, 13 et 14 septembre 1876) les sommités de la science géographique de toutes les nations dans le but de discuter et de préciser en commun toutes les voies à suivre, les moyens à employer pour planter définitivement l’étendard de la civilisation sur le sol de l’Afrique centrale. »

Les représentants de la science française étaient l’explorateur Duveyrier et le marquis de Compiègne.


Ainsi fut fondée l’Association internationale africaine (embryon de l’État indépendant du Congo), sous la présidence du souverain actuel qui, en avril 1878, envoyait à Marseille MM. Greindl et Sanfort pour