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Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/154

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sciente barbarie, tranquille, joyeux parfois, meurtrier et cannibale aussi, par ignorance, confiant naguère envers les nouveaux venus, il ne reste, dans le poste de l’oppresseur, que des captifs affamés ; dans la forêt, que des misérables et des infirmes fuyant sous la crainte du danger tapi derrière chaque feuille ; dans la clairière ensoleillée au midi resplendissant, que des cendres bientôt dissimulées par la végétation exubérante et des squelettes vidés par les fourmis, recouverts par les herbes, envahis par les volubilis rampants qui poussent leurs fleurs mauves au travers des thorax béants. Conquête : ruine, tuerie, dispersion.

La Civilisation vient de passer…