Aller au contenu

Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/17

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

enterrons la guerre si profondément que ni nous ni nos enfants ne la verrons surgir. »

« M. de Brazza répondit : « Puisse la paix durer autant que cet arbre ne produira ni fer ni poudre. » (De Crozals.)

En mars 1884, la Chambre française ratifia ce traité fantaisiste par lequel nous acquérions des droits sur les deux rives du Congo, depuis le Pool jusqu’au confluent de l’Oubanghi. Malheureusement, nous nous laissâmes devancer à Kinchassa, sur la rive gauche, par l’expédition de Stanley venue de la côte ouest.


Les Portugais faillirent aussi contrecarrer les visées léopoldiennes. Les explorateurs Capiello et Irvens, venant de l’est, s’avançaient dans le même temps vers le Zaïre, sur lequel leur nation possédait des droits que l’on eût avoués intangibles si elle avait été plus nombreuse, plus riche et mieux armée.

C’est en 1485 que les Portugais fondè-