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Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/173

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ses maîtres en négrophobie, véritables bandits vivant aux dépens des deux races, obérant les uns, trompant les autres, nécessaires à l’exploitation abusive du pays au point que la justice est clémente pour eux dans les pires cas, ainsi qu’en témoigne ce souvenir :


6 février. — Un noir, au service de la Société, et condamné jadis à dix mois de prison pour avoir tué et mangé son boy, revient, sa peine finie, reprendre sa place parmi les travailleurs.


Il est vrai que ces capitas en savent tant qu’on risquerait gros en se montrant trop sévère à leur égard.

Ces capitas savent vivre plus confortablement que leurs maîtres. Ils portent les tares des deux races. Ce sont nos élèves, devenus les éducateurs de nos débutants.


Les noirs de la côte ont tous la mentalité des boys, et leurs femmes sont presque toutes vénales. Dans les régions où l’on vend de l’alcool, l’ivrognerie est un vice