Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/176

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mes, l’injustice et la tyrannie régnant sur les natifs de toute une partie du monde, si ces horreurs sont sans valeur électorale ?

Ils ne se rendent pas compte de la solidarité de toutes choses ici-bas, et que dénoncer à l’univers civilisé les atrocités coloniales, c’est flétrir la finance oppressive, la discréditer davantage dans l’esprit des prolétaires et des intellectuels, grâce à ce sentiment instinctif de pitié intangible au cœur de tous. C’est fournir une arme contre elle, diminuer sa force en attaquant un de ses moyens d’action.

C’est préparer sa ruine en l’empêchant d’abord de faire plus de mal loin de nous à des hommes sans défense, prohibition préliminaire de notre libération de la ploutocratie.