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Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/175

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son âme : le mensonge est venu. Leur mauvaise volonté, leur paresse, leur malignité, sont des revanches ; nous les avons avilis.

Quand nous n’avons pas été des oppresseurs, nous avons été des corrupteurs.

Nous devons de grandes réparations à ces races que nous martyrisons depuis des siècles, que nous avons traitées en bétail depuis l’antiquité. Nous les avons combattues dans toutes les régions de l’Afrique où nous avons pénétré. Nous les exploitons brutalement en masse, et nous les dégradons en détail.


Cette oppression d’une race fut bruyamment signalée dans la presse britannique, trop obscurément dans les livres comme ceux que nous avons cités. Elle n’a pas fait le sujet d’une de ces protestations, qui dans un parlement, honorent une tribune et un orateur. Nos politiciens humanitaires ne veulent pas connaître les crimes exotiques de la spéculation.

Qu’importent la mort de millions d’hom-