Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/41

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narrations en dépositions ou témoignages écrits.

Ils connaissaient les crimes des autres, mais les autres connaissaient leurs propres crimes et tous ces accusateurs auraient été infailliblement retenus par un juge instructeur s’ils avaient osé comparaître devant lui.

Il a fallu qu’un homme, étranger par destination à toutes les opérations commerciales, n’ayant aucun rapport avec les villages pour la récolte et le travail, uniquement occupé à des recherches techniques et conséquemment n’ayant pas à redouter même une insinuation, ait entendu et vu, et vienne en témoigner.

Il a transcrit sur son carnet la vérité, tout simplement, et nous répétons cette vérité.

Il faut ajouter qu’il a séjourné au Congo de 1902 à 1904, à une époque où les crimes étaient moins fréquents qu’autrefois. Les vigoureuses campagnes anglaises qui faillirent provoquer la réunion d’une autre con-