Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/63

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devenir les tyrans des noirs auxquels ils doivent demander un travail que ceux-ci répugnent à effectuer. Une fois sur la pente, ils glissent à la cruauté. Nous verrons plus tard qu’ils peuvent même n’être que les complices, mais responsables, de leurs sous-ordres indigènes. On a fait d’eux des chiens méchants et des mauvais bergers, des bêtes hargneuses, qui, opprimées, se vengent sur de plus faibles, selon la loi des mentalités inférieures, encore abaissées là-bas par des contingences climatériques et consécutives de l’exil.