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Page:Marcel, Terre d’épouvante, Ficker, 1905.djvu/95

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même avec les plantations et travaux de toute sorte, routes, maisons, etc., exécutés dans toute son étendue, revient à l’État, au D. P., sans aucune indemnité, comme y sont déjà revenues les constructions édifiées dans les parties déjà reprises par lui à la Société précitée ou à toute autre.

Tout en prenant ses précautions pour l’avenir, le souverain ne négligeait point le présent et s’était assuré de diverses façons une ample participation sans risques dans les bénéfices des sociétés. Tout d’abord, il avait fait allouer à l’État ou à tel personnage désigné des parts de ces entreprises, parts dont la liquidation à l’époque des hauts cours en Bourse de Bruxelles fit la fortune des gens assez prévoyants ou assez avertis pour réaliser au moment où une sorte de frénésie poussait nos excellents voisins vers les spéculations coloniales. Or, le souverain a toujours eu la réputation d’être un homme d’esprit fort pratique et nul que lui n’avait de meilleures raisons de savoir à quoi s’en tenir sur l’ave-