Tu veux le conserver pour t’en former un prêtre ?
Et tu veux l’engloutir dans l’abîme du rien.
Oui, je veux qu’il ignore et le mal et le bien.
Destructeur éternel, tu le laisseras vivre !
Créateur, mon pouvoir, veux-tu que je le livre ?
Nous en appellerons au juge, le Destin.
Il se retourne vers sa suite.
Ô dieux, préparez-vous à marcher au festin.
Les Dieux quittent la scène, ou il ne reste que le char du Feu, à côté de celui-ci se tiennent Kumâra et Sundâri avec le chœur des Vierges, entourés par la troupe des Rakshasas.
Sundâri, Sundâri, l’Amour nous abandonne.
Et sur nous désormais le Destin, juge, ordonne.
Sundâri, Sundâri, pleures-tu sur ta mort ?
On pleure, Kumâra, quand on a du remords.
Fille aux yeux indomptés, je t’adore rebelle.
La beauté qui résiste est toujours la plus belle.
Je veux croître pour toi mon désir renaissant.
Ma souffrance se change en plaisir caressant,