Page:Marcellin, Jornandès, Frontin, Végèce, Modestus - Traductions de Nisard, 1860.djvu/824

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TABLE DES MATIÈRES
livrent assaut deux fois en deux jours. — III. Ursicin propose une diversion nocturne contre les assiégeants. Sabinien s’y oppose. — IV. La peste se déclare à Amide ; elle est dissipée au bout de dix Jours par une petite pluie. Des causes et des variétés de ce fléau. — V. Nouvel assaut de la ville, combiné avec une surprise à l’intérieur, au moyen d’un passage secret livré par un transfuge. — VI. Une sortie opérée par les troupes gauloises fait beaucoup de mal aux Perses.— VII. Ils élèvent des tours et autres ouvrages de siège qui sont brûlés par les Romains. — VIII. Les Perses s’emparent de la ville au moyen de terrasses qu’ils parviennent à appuyer contre les murs. Ammien s’échappe à la faveur de la nuit, et gagne Antioche. — IX. Les officiers romains qui commandaient à Amide sont mis à mort ou jetés dans les fers. Craugase de Ninive passe du côté des Perses, entraîné par le désir de revoir sa femme. — X. La crainte d’une disette cause des séditions à Rome. — XI. Les Sarmates Limigantes, sous couleur de demander la paix, attaquent l’empereur, et sont repoussés avec grande perte. — XII. Accusations et condamnations nombreuses pour crime de lèse-majesté. — XIII. Brigandages des Isauriens réprimés par le comte Laurice 
 Pag. 107
LIVRE XX.
Somm. I. Envoi en Bretagne de Lupicin avec une armée, à l’effet de réprimer les incursions des Écossais et des Pictes. — II. Ursicin devenu général de l’infanterie, calomnié et destitué. — III. Éclipse du soleil, phénomène du parhélie. Des éclipses du soleil et de la lune, et des phases diverses de ce dernier astre. — IV. Julien, hivernant à Lutèce, est proclamé empereur malgré lui par les légions gauloises, que Constance voulait lui enlever pour les envoyer contre les Perses. — V. Sa harangue à l’armée. — VI. Sapor assiège et prend Singare. Il transporte en Perse tous les habitants, avec un détachement de cavalerie auxiliaire, et deux légions formant la garnison de la ville, qui est rasée. — VII. Sapor prend la ville de Bézabde, défendue par trois légions. Il la répare ensuite et l’approvisionne. Il échoue devant la forteresse de Virta. — VIII. Julien instruit Constance par une lettre de ce qui s’était passé à Lutèce. — IX. Constance mande à Julien de se contenter du titre de César. Opposition unanime des légions gauloises. — X. Julien passe le Rhin, et tombe à l’improviste sur les Franks nommés Attuaires, en tue un grand nombre et donne la paix au reste. — XI. Constance assiège Bézabde avec toutes ses forces, et se retire sans avoir réussi. De l’arc-en-ciel. 
 Pag. 125
LIVRE XXI.
Somm. I. Julien Auguste célèbre à Vienne les fêtes quinquennales. Comment il augura que la fin de Constance était prochaine. Des divers moyens de connaitre l’avenir. — II. Julien Auguste se donne pour chrétien, afin de se rendre agréable au peuple de Vienne, et va publiquement prier dans une église. — III. Vadomaire, roi des Allemands, rompt le traité, et envoie des coureurs piller nos frontières. Il nous tue quelques hommes, avec le comte Libinon, qui les commandait — IV. Julien intercepte une lettre de Vadomaire à Constance, et fait saisir ce roi dans un festin. Il taille en pièces ou fait prisonniers une partie des Allemands, et accorde la paix au reste. — V. Julien harangue ses soldats, et les décide à faire la guerre à Constance. — VI. Constance épouse Faustine. Il renforce son armée, et s’attache par des présents les rois d’Arménie et d’Ibérie. — VII. Constance, sans quitter Antioche, contient l’Afrique dans le devoir par le ministère du notaire Gaudens. Il passe l’Euphrate, et se rend à Édesse avec l’armée. — VIII. Julien, après avoir mis ordre aux affaires des Gaules, se porte sur le Danube, et fait prendre les devants à une partie de son armée par l’Italie et par la Rhétie. — IX. Les consuls Taurus et Florence, tous deux préfets du prétoire, s’enfuient à l’approche de Julien, l’un en Illyrie, l’autre en Italie. Lucillien, maître général de la cavalerie, veut résister ; il est surpris et arrêté. — X. La ville et la garnison de Sunium, capitale de l’Illyrie orientale, se rendent à Julien. Il occupe le pas de Sucques, et écrit contre Constance au sénat. — XI. Deux légions qui s’étaient rangées à Sirmium du parti de Julien, et qu’il envoyait dans les Gaules, occupent Aquilée de concert avec les habitants, et en ferment les portes à Julien. — XII. Aquilée soutient un siège dans l’intérêt de Constance. A la nouvelle de la mort de ce prince, la place se rend à Julien. — XIII. Sapor se retire devant des auspices défavorables. Constance, sur le point de marcher contre Julien, harangue ses troupes à Hiérapolis. — XIV. Présages de la mort de Constance. — XV. Il meurt a Mopsucrène en Cilicie — XVI. Qualités et défauts de ce prince. 
 Pag. 145
LIVRE XXII.
Somm. I. Julien, arrêté en Dacie par la crainte de Constance, y consulte en secret les aruspices et les augures. — II. A la nouvelle de la mort de l’empereur, il traverse rapidement la Thrace, entre paisiblement dans Constantinople, et se voit maitre de l’empire romain sans coup férir. — III. Condamnations plus ou moins justifiables des partisans de Constance. — IV. Julien chasse du palais les eunuques, les barbiers et les cuisiniers. Vices des eunuques du palais, et corruption de la discipline militaire. — V. Julien professe publiquement le culte des dieux, qu’il n’avait observé jusque-là qu’à la dérobée, et travaille à susciter des conflits entre les évêques chrétiens. — VI. Expédient qu’il emploie pour se débarrasser des importunes réclamations de quelques Égyptiens, et pour renvoyer chez eux les pétitionnaires. — VII. Julien rend la Justice en personne a Constantinople, et, pendant qu’il se livre l’administration de la Thrace, reçoit plusieurs ambassades étrangères. — VIII. Coup d’œil sur cette contrée, le Pont-Euxin et les populations du littoral. — IX. Julien, après avoir agrandi et embelli Constantinople, va visiter Antioche. Chemin faisant, il accorde un subside aux habitants de Nicomédie, pour relever les ruines de leur ville. A Ancyre, il donne ses soins à l’administration de la justice. — X. Il passe l’hiver à Antioche, et y siège comme juge, sans persécuter personne pour cause de religion. — XI. George, évêque d’Alexandrie, est traîné dans les rues, mis en pièces, et brûlé avec deux autres personnes par les polythéistes de cette ville ; cet attentat reste impuni. — XII. Julien, méditant une expédition contre les Perses, consulte les oracles sur l’issue de celle guerre, et offre en sacrifice des victimes sans nombre. Sa dévotion aux aruspices et aux augures. — XIII. Il attribue sans fondement aux chrétiens l’incendie du temple d’Apollon à Daphné, et fait fermer l’église cathédrale d’Antioche. — XIV. Sacrifice à Jupiter sur le mont Casius. Rancune de Julien contre les habitants d’Antioche. Elle est l’origine du Misopogon. — XV. Statistique de l’Égypte. Du Nil, des crocodiles, de l’ibis et des pyramides. — XVI. Des cinq provinces de l’Égypte et de leurs villes les plus célèbres. 
 Pag. 166
LIVRE XXIII.
Somm. I. Vaine tentative -de Julien pour relever le temple de Jérusalem. — II. Il enjoint à Arsace, roi d’Arménie, de se préparer à faire avec lui la guerre aux Perses, et passe l'Euphrate avec un corps de Scythes pour auxiliaires. — III. Pendant la marche de l’armée au travers de la Mésopotamie, les chefs de diverses tribus sarrasines lui offrent leur assistance, et lui font hommage d’une couronne d’or. La flotte romaine, forte de onze cents vaisseaux, couvre les eaux de l’Euphrate. — IV. Description des machines de siège et de rempart : la batiste, l’onagre ou scorpion, le bélier, l'hélépole, et les brûlots. — V. Julien passe l'Aboras sur un pont de bateaux, près de Circésium. — VI. Énumération des dix-huit principales province de Perse et de leurs villes. Mœurs des habitants. 
 Pag. 191
LIVRE XXIV.
Somm. I. Julien entre avec son armée en Assyrie, et met le feu au fort d’Anatho sur l'Euphrate, qui s’était rendu à lui. — II. Il laisse de côté quelques autres places, brûlant celles qu’il trouve abandonnées. Pirisabore, qui se rend, est incendiée. — III. Julien promet cent deniers de récompense à chacun de ses soldats, qui accueillent avec dédain cette chétive largesse. Il les rappelle à la raison par un langage noble et ferme. — IV. Les Romains assiègent la ville de Maogumaique, et la détruisent — V. Une autre forteresse, des mieux défendues par sa position et ses ouvrages, est prise et incendiée. — VI. Julien, à la suite d’une action ou il avait taillé en pièces deux mille cinq cents Perses sans