Page:Marcellin Pellet - Élysée Loustallot et les Révolutions de Paris, 1872.djvu/119

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


CHAPITRE V.
Janvier - Février 1790. (Nos XXVI - XXXIV.)


XXVI. Affaire de Bésenval. Réponse au mémoire de Desèze en sa faveur. Le droit de poursuite en matière de crimes de lèse-nation appartient à tout citoyen. — XXVII. Il faut sévir contre les conspirateurs royalistes. Insurrections provoquées par la cour. Décret contre le parlement de Rennes. — XXVIII. Conseils aux électeurs des municipalités. — XXIX. À propos de Marat. De la liberté de la presse. — XXX. Le peuple ne doit pas s’attacher aux hommes, mais aux principes. Point d’idoles ! La liberté de la défense et le procès de Favras. — XXXI. Le serment civique. Dialogue entre un impartial et un patriote. Exécution des frères Agasse. — XXXII. Fêtes nationales. C’est toujours le peuple qui paye. Suppression des ordres religieux. Motions de l’abbé Fauchet à propos de La Fayette et de Bailly. — XXXIII. L’Assemblée et le peuple ; adresse des représentants à la Nation. — XXXIV. Plan d’organisation de la Commune de Paris. Les pensions du Livre-Rouge. Officiers de marine et valets de chambre.


No XXVI. (Du 2 an 9 janvier 1790.) — Un Suisse, le baron de Bésenval, lieutenant général des armées du royaume, avait été investi par la cour, en juillet 1789, du commandement des troupes réunies autour de Paris, avec ordre d’étouffer l’émeute. C’est ainsi que les aristocrates qualifiaient la Révolution. Après s’être compro-