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Page:Marcellin Pellet - Élysée Loustallot et les Révolutions de Paris, 1872.djvu/164

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par des émeutes payées que ceux-ci sont parvenus à se délivrer de l’incommode surveillance des défenseurs du peuple. »

« Nous avons osé prendre ce titre, et peut-être nous en sommes-nous montrés dignes malgré les persécutions de tous les genres auxquelles nous avons été en butte. Persuadés que nos dangers n’étaient rien en comparaison des dangers publics, et qu’il ne nous était pas permis de nous occuper de nous tant qu’un seul de nos concitoyens avait besoin d’être défendu, nous nous sommes rigoureusement abstenus de parler de tout ce qui nous était personnel ; et nous n’avons repoussé les coups qu’on nous a portés, qu’en éclairant toujours davantage le peuple sur ses droits, et sur les crimes de ceux qui ont en main quelque portion d’autorité. »

« Si nous nous permettons de contrevenir pour un moment à la loi que nous imposait notre respect pour le public, c’est que notre cause est liée en quelque sorte avec la cause publique et la liberté de la presse. On voudrait pouvoir obtenir, par une procédure dirigée contre nous, ce qu’aurait produit autrefois une lettre de cachet ; et ce que le despotisme ministériel ou militaire eût osé entreprendre à force ouverte avant la Révolution, il le machine sourdement. »

« Interrompre cet ouvrage, nous effrayer ou