Aller au contenu

Page:Marcellin Pellet - Élysée Loustallot et les Révolutions de Paris, 1872.djvu/83

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


CHAPITRE IV.
Novembre - Décembre 1789. (Nos XVII - XXV.)


XVII. Il faut refaire les mœurs de la nation et réorganiser les municipalités par le suffrage universel. Le décret du marc d’argent. Spirituelle satire qu’en fait Loustallot. — XVIII. Protestation contre les tendances despotiques de la municipalité parisienne. Réponse à Brissot à propos des écrits incendiaires. — XIX. Les bons citoyens ne doivent pas s’endormir sur leurs lauriers ; il faut veiller, car les aristocrates conspirent. Résistances de la noblesse. Prophétie de Loustallot. — XX. Les provinces, malgré les agissements de la noblesse, se rallient toutes à la cause révolutionnaire. — XXI. Mauvaise loi électorale. Encore le marc d’argent. Appel au roi. Appel aux députés du tiers état. — XXII. Manœuvres aristocratiques. Propagande royaliste. Pamphlets et libelles diffamatoires contre tous les patriotes. — XXIII. État des finances. Compromis de Necker avec la Caisse d’escompte, transformée en Caisse nationale. Critique de cette mesure. — XXIV. Principes de législation. Guerre aux préjugés. Plaidoyer contre la peine de mort. — XXV. Nouvelle conjuration royaliste. Arrestation de Favras. Discours de Monsieur, frère du roi, pour se disculper.


No XVII. (Du 1 au 7 novembre.) — La France de 1789 avait recueilli le double héritage des philosophes et de la monarchie. La philosophie du XVIII siècle lui légua la liberté ; la monarchie lui légua la corruption. La société, aristocratique tombait en ruine et croulait sous le poids de