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Page:Marcenay - Les Conseils du Docteur Tant-Mieux, 1916.djvu/80

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Les PLANTES
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nos meilleurs diurétiques, dans tous les cas où il n’y a pas inflammation, mais atonie. Elles rendent de grands services dans les hydropisies simples, et dans l’état maladif qui succède souvent aux fièvres intermittentes. On les emploie en infusion, à la dose d’une poignée dans un litre d’eau.

La décoction du bois réduit en copeaux, à la dose de 60 grammes par litre d’eau, est un bon sudorifique. On s’en sert également pour laver les ulcères indolents.

Gentiane. — Cette plante vivace croît communément dans les terrains secs et montagneux ; elle a une racine très longue et très grosse dont la médecine fait un grand usage comme dépuratif. On l’emploie journellement, en macération, dans de l’eau froide, pour fortifier et exciter l’appétit. Cette macération est une excellente boisson pour l’été surtout. Infusée dans du vin, la racine de gentiane remplace jusqu’à un certain point le quinquina, dont elle est loin d’atteindre le prix, ce qui la rend précieuse pour les gens peu fortunés.

Grande Consoude, vulgairement appelée Oreille-d’Âne, sans doute à cause de la forme de ses feuilles, lorsqu’elles ne sont pas complètement développées. La consoude aime les terres