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NOS TRAVERS

sage continu de gosiers amis, coûtent à quelques-uns, régulièrement : quatre ou cinq piastres par jour.

Il n’en faut pas davantage pour faire vivre confortablement toute une petite famille ; pour s’assurer aussi un bonheur plus sûr et de précieux dévouements pour « plus tard. »

Ce « plus tard », messieurs, c’est le moment où vos fidèles compagnons des jours heureux sont devenus chauves comme vous, distraits comme vous d’une vieille amitié, par le soin d’une goutte qui ne fait que croître et embellir chaque jour.

En finissant par cet assaut sur la corporation des vieux garçons, j’ai le sentiment de ne m’être pas écartée de mon sujet, puisque, de tous les luxes, le célibat est le plus coupable.

À mes jeunes amies et — si elles ne me trouvent pas trop audacieuse — à leurs mères, je soumettrai dans un prochain chapitre quelques remarques les concernant.