ou de maladie, l’influence d’un bon ou d’un mauvais régime, se traduisent par des accélérations ou des ralentissements de la croissance. Celle-ci, dans les maladies passagères, s’arrête quelquefois tout à fait. Quant au poids des enfants, il subit des variations plus grandes encore, puisqu’il peut, non-seulement s’accroître avec plus de lenteur pendant les maladies, mais diminuer et présenter une rétrogradation de la courbe qui l’exprime.
En 1871 Quetelet a publié sous le titre d’Anthropométrie[1] un
Fig. 8. Courbe de l’accroissement moyen de la taille suivant les âges,
d’après l’Anthropométrie de Quetelet. |
livre auquel nous empruntons la courbe suivante (fig. 8). Elle
correspond à l’accroissement moyen de la taille de l’homme depuis
la naissance jusqu’à la vingtième année.
Par une extrapolation de la courbe, l’auteur a montré que l’accroissement le plus rapide correspond à la vie intra-utérine ; puis que la première année de la vie donne l’accroissement le plus prononcé ; que la croissance diminue rapidement vers la cinquième année et atteint une valeur uniforme qu’elle conserve jus-
- ↑ Anthropométrie ou mesure des différentes facultés de l’homme, par Ad. Quetelet, directeur de l’Observatoire de Bruxelles, 1871. Les premières publications de Quetelet sur ce sujet sont bien antérieures à cette date ; elles remontent à peu près à 1835.