Page:Marga Andurain - Le Mari passeport, 1947.djvu/159

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

ESPÉRANCES


Nous rentrons à Djeddah exténués, je suis  brûlante de la fièvre que me causent d’horribles coups de soleil, formant ceinture sur mes hanches, entre la fin de mon petit gilet d’intérieur et le commencement du pantalon. Sett Kébir me regarde, consternée en constatant la punition que m’inflige Allah, pour avoir violé une fois de plus ses préceptes sacrés.

À mon retour au harem, Soleiman disparu depuis deux jours me fait immédiatement demander pour me sermonner.

— Le roi, me dit-il, m’a fait appeler au palais pour me reprocher ta conduite. Il a appris que tu es allée danser sur les bateaux des « nosranis » et