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Page:Margeret - Estat de l'empire de Russie.pdf/4

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sur l’ordre du roi Henri IV, qui, charmé des récits de l’auteur, avait désiré faire connaître au public les événements extraordinaires et tragiques dont la Russie venait d’être le théâtre.

Le temps, loin d’affaiblir l’intérêt qui se rattache à l’œuvre de Margeret, n’a fait que l’accroître, et dès le commencement du xviie siècle, elle a été souvent citée par les auteurs qui ont parlé de Demetrius Ivanovitch, le premier des faux Démétrius, depuis Jean Richer[1] et de Thou[2], jusqu’à M. Prosper Mérimée, qui publiait en 1852 son Histoire des faux Démétrius.

Presque toutes les personnes que l’Histoire de Russie a occupées à des titres divers connaissent le nom de Margeret, mais la plupart ignorent les circonstances de sa vie. Nos nombreux recueils biographiques sont pour ainsi dire muets à son égard, car la Biographie universelle de Michaud, le Dictionnaire biographique universel et pittoresque[3], la Biographie universelle de Weiss[4], et la Biographie portative

  1. Mercure de France, année 1611, de la p. 41 à la p. 452.
  2. Thuan. Hist., lib. cxxxv (1616).
  3. Publié par Aimé André, en 1854.
  4. Weiss, t. IV, édit. de 1841.