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Page:Marguerite de France - Memoires et Lettres.djvu/32

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je me suis renfermé strictement dans mon rôle d’éditeur. Une appréciation critique des Mémoires et de la correspondance de Marguerite ; une biographie de cette princesse n’entraient pas dans mon plan, et seraient encore moins entrés dans ce volume. Un pareil travail pourrait être la matière d’un gros livre, puisque l’histoire assez sèche et assez maigre de Mongez forme un volume in-8° de 400 pages[1]. C’est d’ailleurs une tâche qui, pour être menée à bonne fin, demanderait un habile.

Deux mots encore. Il est d’usage aujourd’hui de remercier, à la fin d’une préface quelconque, tous ses parents, alliés ou amis, n’importe à quel titre. Je n’en ferai rien. Ce qui ne veut pas dire que je n’ai d’obligation à personne, que je n’ai reçu ni conseils ni assistance : mais seulement que je regarde ces sortes de remercîments comme une pauvre manière de témoigner sa reconnaissance, lorsqu’on n’a pas l’honneur de porter un nom connu, et l’avantage de parler avec quelque autorité.

  1. Histoire de la reine Marguerite de Valois, par M. A. Mongez, chanoine régulier, bibliothécaire de l’abbaye de Saint-Jacques de Provins Paris, 1777.