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Page:Marguerite de Navarre - L’Heptaméron, éd. Lincy & Montaiglon, tome I.djvu/187

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DE L’HEPTAMÉRON

tation sur l’Heptaméron de la Reine de Navarre, ces observations sont aussi fautives que mal rédigées : 1o Le manuscrit du XVIe siècle ne peut pas être sur papier vélin, puisque la fabrication de ce papier n’a commencé qu’à la fin du XVIIIe siècle. 2o Ce n’est pas dans le catalogue Randon de Boisset que se trouve indiqué le manuscrit des Nouvelles ayant appartenu à Samuel Bernard, mais dans un autre catalogue, publié en 1776, in-12, sous le titre suivant : « Catalogue de manuscrits intéressants qui seront vendus au plus offrant & dernier enchérisseur, le lundi 10 juin & jours suivants de relevée, quai des Augustins, au coin de la rue Gît-le-Cœur, en la maison de M. Gueret, notaire. Paris, Debure fils jeune, 1776, in-12. — No 213 : les Nouvelles de la Reine de Navarre. 1 vol. infol., maroq. bleu, fil. doré. » Enfin l’abbé Rive lui-même ne croyait pas du tout posséder l’original de l’Heptaméron, car dans un catalogue manuscrit qu’il avait dressé de sa bibliothèque, il avait mis la note suivante au sujet de ce volume : « Les Contes y sont bien entiers & sans castration ; très-belle copie d’un manuscrit représentant fidèlement l’original. » (Voyez p. 29 d’une Dissertation sur le Recueil des Contes & Nouvelles de la Reine de Navarre, autrement dit l’Heptaméron, par M. L. J. Hubaud. Marseille, 1850, in-8o.)


XVI


Ms. 929. Fonds de la Reyne Christine (Bibliothèque du Vatican). In-fol. relié en veau brun, 95 feuillets, papier. XVIe siècle (fin).


Folio 1. Nouvelles de la Reyne de Navarre.

Préambule : « Le premier jour de septembre, que les baings des montz Pyrenées commencent d’entrer en leur vertu, se trouvèrent à ceulx de Cauderet plusieurs personnes, tant de France que d’Espaigne, les ungs pour boire de l’eaue, les aultres pour s’y baigner… »

Folio 8, verso. Rubrique. Symontault commence à raconter la Ire Nouvelle :

« En la ville d’Alençon, du vivant du Duc Charles, dernier Duc, y avoit ung Procureur… »

Folio 14, recto. Madame Oysille commence à raconter la IIe Nouvelle :

« En la ville d’Amboise y avoit un Mulletier qui servoit la Royne de Navarre… »