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DU TOME PREMIER

Page 248, ligne 12. — « S’en allèrent disner & dix heures. » C’était à cette époque l’heure du dîner à la Cour. Cinquante ans auparavant, on dînait à huit heures du matin : « Le bon Roy », dit l’historien du chevalier Bayard en parlant de Louis XII, « avoit changé, à cause de sa femme, — c’est-à-dire de sa seconde femme, Marie d’Angleterre, — toute sa manière de vivre ; car, où il souloit disner à huit heures, il convenoit qu’il disnast à midy. » P. Lacroix, éd. de 1858, p. 15.

Page 248, lignes 31-2. — Ms. 7576. « Mais dist à Simontaut : « Commencés à dire quelque bonne chose, & l’on vous écoutera », lequel, convié de tout le monde, se print à dire, &c. — L.


PREMIÈRE JOURNÉE

MAUVAIS TOURS DES FEMMES AUX HOMMES
ET DES HOMMES AUX FEMMES

I. — Déportemens d’une Procureuse d’Alençon.

« De 1520 à 1525. Historique. Alençon, Paris ». — L.

Page 251, ligne : En la ville d’Alençon. — Ms. 7576 : En la ville d’Angoulesme. — L.

Page 252, lignes 17-8. — Un Procureur nommé Saint-Aignan. Comme on le verra par les lettres de rémission ci-après rapportées, extraites du Trésor des Chartes, les événements qui sont le sujet de cette Nouvelle sont vrais. Marguerite donne quelques détails très curieux, que Saint-Aignan n’a pas manqué de passer sous silence, afin d’obtenir la grâce qu’il sollicitait. M. Hubaud, auteur d’une Dissertation curieuse sur l’Heptaméron, croit trouver quelque ressemblance entre ces événements & ceux qui sont le sujet d’un petit livre assez rare, contenant le récit des aventures galantes d’une Dame de Bordeaux. Nous avons lu ce volume, qui a pour titre : La Courtisane Bourdeloise, par J. de la Roche, baron de Florigny, 1599, in-12, & nous n’y avons rien trouvé qui soit de nature à justifier l’assertion de M. Hubaud. Voir Dissertation sur le recueil des Contes & Nouvelles de la Reine de Navarre, autrement dit l’Heptaméron, &c ; Marseille, 1850, in-8o, page 15. — L.