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NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS

contemptibilia elegit Deus ut ea quæ non sunt, ut ea quæ sunt, destrueret, — Ut non glorietur omnis caro in conspectu ejus » . — M.

Page 191, lignes 21-2. — « Qui se exaltera… » : Luc. XIV, ii, & XVIII, 14. — M.

Page 191, ligne 20. — Au lieu des lignes, depuis car j’ay une jusqu’à zizanie, les édit. de 1558 & de 1560 portent ces mots : « Ce n’est pas moy, » dist Nomerfide, « car je ne m’arreste point à telles gens ». — L.

Page 192, lignes 14-. — Le Ms. de Thou 75765.5. contient le passage suivant : « Geburon pour réparer sa faute, si faute estoit, d’avoir dechifré la malheureuse & abominable vie d’un méchant Religieux afin de se garder de l’hyprochrisie de ses semblables, ayant telle estime de Madame Oysille qu’on doit avoir d’une dame sage & non moins sobre à dire le mal que prompte à exalter & publier le bien qu’elle connoissoit en autruy, luy donna sa voix, la priant de dire quelque chose en l’honneur de sainte religion. » — L.

XXIII. — Infortunes d’un Gentilhomme de Périgord à cause de sa confiance aux Cordeliers.

En Périgord. Nulle indication de date. — L.

Page, 203, lignes 1-9. — Ces lignes, depuis : « elle qui n’avoit jamais… » jusqu’à « & miséricorde », omises dans les éditions de 1558 & 1560, se trouvent dans tous les manuscrits. — L.

Page 206, lignes 14-8. — « Et la rapporta Maistre François Olivier, lequel l’obtint pour le pauvre Gentil homme, estant iceluy Olivier Chancelier d’Alençon, &c., &c. »

Nous avions espéré, en faisant quelques recherches dans les registres du Trésor des Chartes, aux Archives nationales, retrouver les lettres de rémission accordées au Gentilhomme, l’un des héros de cette Nouvelle, mais elles n’y sont pas mentionnées. François Olivier, dont parle ici Marguerite, est un des magistrats les plus célèbres du XVIe siècle. Fils de Jacques Olivier, premier Président au Parlement de Paris, il fut successivement Conseiller au même Parlement, Maître des requêtes, Chancelier d’Alençon, Président au Parlement & Chancelier de France. On peut voir son éloge page 185 de l’ouvrage de Blanchard : Éloges de tous les premiers Présidens du Parlement de Paris, &c. Paris, 1645, in-fol.

Page 207, lignes 3-7. — M. Franck, Préface, p. 107, remarque justement sur ce passage : « C’est la réponse faite d’avance par la