son Apologie pour Hérodote, t. I, p. 499, de l’édition de 1735 ; par l’Étoile, Journal du règne de Henri III, année 1577, & par le conteur italien Malespini, Ducento Novelle, no 75. — L.
Une catin, sans frapper à la porte,
Des Cordeliers jusqu’à la court entra ;
Longtemps après l’on attend qu’elle sorte,
Mais au sortir on ne la rencontra.
Or au Portier cecy on remonstra,
Lequel juroit jamais ne l’avoir vue ;
Sans arguer le pro ne le contra,
A vostre avis, qu’est-elle devenue ?
Clément Marot, éd. Lenglet-Dufresnoy, in-4o, épigramme 262, II, p. 373. — M.
— Il y faut encore ajouter les Cordeliers de Catalogne dans les Contes de La Fontaine. — M.
Page 301, lignes 1-6. — Ms. 75762. Cette longue phrase était complètement altérée dans le manuscrit que nous suivons. — L.
1490. En Allemagne. Historique. — L.
— « Vous avez, dans les Cent Nouvelles de la Reyne de Navarre, la plus belle & triste histoire que l’on sçauroit voir pour ce sujet, de cette belle Dame d’Allemagne que son mary contraignoit à boire ordinairement dans le test de la teste de son amy qu’il y avoit tué, dont le Seigneur Bernage, lors Ambassadeur en ce pays pour le Roy Charles huictiesme, en vit le pitoyable spectacle & en fit l’accord ». Brantôme, Dames galantes, Discours 1 ; éd. Lalanne, IX, 38.
Page 303, lignes 7-10. — « Le Roy Charles, huictiesme de ce nom, envoya en Allemagne ung Gentil homme nommé Bernage, sieur de Civray, près Amboise. »
Bernage, ou mieux Vernaiges, comme on le voit dans quelques manuscrits de l’Heptaméron, était Écuyer d’Écurie de Charles VIII en 1495, & recevait en cette qualité trois cents livres de gages par année (Histoire de Charles VIII, par Godefroy, p. 705). La terre de Civray, située sur les bords du Cher, à quelques centaines de pas du célèbre château de Chenonceaux, relevait de la Seigneurie d’Amboise. Le 1er juillet 1482 elle appartenait à Jean Goussart, Écuyer, ainsi qu’il résulte d’un hommage rendu par celui-ci, qui