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DU TOME SECOND

se trouve aux Archives impériales, cote 3801, Section Domaniale. — L.

Page 304, ligne 2. — Ms. 75762 : « tenir sa maison fermée au soir. » — L.

Page 306, lignes 10-2. — Ms. 75762. Le manusc. que nous suivons portait : « Et pour ce que le crime me sembla si grand que une telle mort n’estoit suffisante pour le premier, &c. ». — L.

Page 306, lignes 18-19. — « Les os de son amy pendus… en ung cabinet ». Le ms. donne tendus ; outre que le sens de suspendus est plus naturel, le mot pendus se trouve appliqué à la même chose dans la page suivante, ligne 12, ce qui justifie la correction. » — M.

Page 307, lignes 2-3. — Ms. 75762 : « car l’ornement des cheveux ». — L.

Page 307, lignes 18-9. — Ms. 75762 : « Madame, vostre péché est égal au tourment ». Dans l’édition de 1559 on lit : « Si vostre patience est esgalle au tourment, je vous estime la plus heureuse femme du monde ». — L.

Page 308, lignes 26-8. — « Envoya son Painctre, nommé Jehan de Paris, pour luy rapporter ceste Dame au vif. »

Le peintre, à qui Charles VIII confia le soin de lui rapporter le portrait de la jeune Dame Allemande si rudement châtiée de sa faute, est un des artistes français les plus remarquables de la fin du XVe siècle ; il se nommait Jean Perréal, dict de Paris. Il y a quelques années, on savait à peine le nom de cet artiste, qui fut si fameux sous Charles VIII & Louis XII ; mais, grâce aux recherches nombreuses faites dans nos bibliothèques & nos archives par de zélés antiquaires, on connaît maintenant plusieurs circonstances importantes de la vie de Jean Perréal, & surtout plusieurs de ses travaux. Dans le tome Ier de son ouvrage sur la Renaissance des arts à la Cour de France, un de nos confrères de la Société des Bibliophiles, M. le Comte Léon de La Borde, a consacré un article assez étendu à Jean Perréal ; nous en reproduirons ici les principaux traits :

« Jean de Paris était, à la fin de 1496, un peintre connu dans la ville de Lyon. Nul doute que son talent, goûté par Charles VIII, plus tard par Louis XII & François Ier, ne fût la cause de la faveur qui tout d’abord l’éleva & aux fonctions de Peintre ordinaire du Roi & au titre de Valet de chambre. Il est porté sur l’état des Officiers du Roi, pour l’année commençant le 1er octobre 1498 & finissant le 30 novembre 1499, pour la somme de deux cent