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DU TOME SECOND

Wright, pour l’Early English text Society, 8°, p. 23-4 & 208.

Page 351, lignes 5-6. — Éd. de 1558 : « Il y avoit une Dame en une grande Maison du Royaume de France, dont je tairai le nom. » — L.

Page 352, ligne 58. — Éd. de 1558 : « à coupper les bois de haulte fustaye. » — L.

Page 354, lignes 8-9. Ms. 75762 : « Je ne sçai si à une seconde fois je vous retirerai comme j’ai fait du danger ». — L.

Page 355, lignes 21-3. — « Battre très bien sa femme, la faire coucher en la couchette & celle qu’il aimeroit au grand lict. »

Pour bien comprendre cette phrase, il faut savoir que dans toutes les chambres à coucher bien meublées d’autrefois, outre un grand lit destiné aux chefs de famille, il se trouvait an lit de dimension beaucoup moindre réservé au serviteur de confiance, qui couchait presque toujours dans la chambre du maitre. On peut voir dans les intérieurs dessinés & gravés par Abraham Bosse, au XVIIe siècle, la représentation de ces petits lits ou couchettes. — L.

Page 356, ligne 6. — Éd. de 1558 : « à faire la lescive ». — L.

XXXVIII. — Les bons traitements d’une Bourgeoise de Tours pour son mari.

De 1460 à 1470. À Tours. Historique. — L.

Page 359, lignes 6-7. — « En la ville de Tours y avoit une Bourgeoise belle & honneste. »

Une histoire toute pareille est racontée par l’auteur du Ménagier de Paris, t. I, p. 237 de l’édition donnée en 1847 par M. Jérôme Pichon, pour la Société des Bibliophiles français, &c., in-8o. Le conteur Morlini l’a insérée dans son Recueil de Nouvelles, no  LXXII. Voyez Hieronymi Morlini Novellæ lxxx, Fabellæ 20 & Comediæ, Neapoli, &c., 1520, in-4o, & la réimpression de Caron. Éasme la raconte aussi dans son Dialogue sur le mariage : Colloques, &c., traduits par Gueudeville, Leyde, 1720, 6 vol. in-18, t. Ier, p. 87-90 (Conjugium ou Uxor μεμψἰφαγος). — L.

— Dans l’édition de Morlini de M. Corpet de la Bibliothèque Elzévirienne, 1855, in-16, je ne trouve rien d’analogue, ni à lxxii, ni à un autre numéro. — M.

Page 360, lignes 16-7. — Ms. 75762 : « garny de linceuls, matelas, &c. ». — L.

Page 361, lignes 25-6. — « ce que Dieu commande de faire bien à ceulx qui font mal », — Nulli malum pro malo reddentes. Ad