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NOTES ET ÉCLAIRCISSEMENTS

emploie encore note au même sens, mais seulement dans l’expression note d’infamie. — M.

Page 346, lignes 15-6. — Éd. de 1558 : « que tel péché est plus rémissible ». — L.

Page 347, ligne 17. — Éd. de 1558 : « par l’eschelle des tribulations, angoises & calamitez de ce monde visible. Et qui n’ayme son prochain & ne luy veult & souhaite autant de bien comme à soy mesme, qui est le lien de perfection ». — L.

Page 347, lignes 18-20. — Le passage de saint Jean est au verset 20 de la quatrième épître. — M.

Page 348, ligne 14. — « Que les femmes sont invincibles aux hommes » ; le Ms. donne innuisibles. — M.

XXXVII. — La patience de Madame de Loué ramène son mari à elle.

Vers 1490. En Anjou, au château de Loué. Historique. — L. — Loué, chef-lieu de canton de l’arrondissement du Mans, Sarthe. — M.

Page 351, lignes 6-7. — « Il y avoit une Dame en la Maison de Loué. »

Le sujet de cette Nouvelle est le même que celui de l’histoire de la Dame de Langalier, racontée par le Seigneur de Latour-Landry à ses filles dans le livre qu’il a consacré à leur éducation. (Voyez Paulin Paris : les Manuscrits françois de la Bibliothèque du Roi, leur histoire, &c., t. V, p. 73. Voyez aussi notre volume Ier des Femmes célèbres de l’ancienne France, p. 356 de l’édition in-18.)

Dans les éditions différentes de l’Heptaméron, le nom de la Dame ne se trouve pas, mais tous les manuscrits désignent la dame de Loué. Serait-ce Philippe de Beaumont-Bressuire, femme de Pierre de Laval, chevalier, Seigneur de Loué, Benais, &c., morte en 1525, après cinquante années de mariage, dont sont issus cinq enfants, ou bien sa belle-fille, Françoise de Maillé, mariée vers 1500 avec Gilles de Laval & de Loué ? (Voyez Duchesne, Histoire de la Maison de Montmorency, &c.) — L.

J’ai imprimé depuis dans la Bibliothèque Elzévirienne Le Livre du Chevalier de la Tour-Landry, Paris, 1854, in-18. L’histoire de la dame de Langallier, ou plutôt de Languillier, qui est aussi en Anjou, s’y trouve dans le xviie chapitre, p. 37-8 (cf. sur le nom p. XI-XII), & dans le même chapitre de la traduction anglaise du temps de Henri VI, publiée à Londres en 1868 par M. Thomas