ou Gaston de Bourbon, vicomte de Lavedan, Aymée de La Fayette ?, et Boilline de Cars. Ce mariage forcé, ajoute le naïf historien du Béarn, « n’eut d’autre fruit que les cérémonies, desquelles le duc de Clèves se contentera, s’il lui plaist, pour tout. » Le Ferron s’exprime sur ce sujet en ces termes : « La reine de Navarre donna tel exemple « à tout le reste des princesses par la lumière de « ses vertus, qu’elle leur servira facilement de « modèle pour régler leurs saintes mœurs. Le « bruit est que
la fille consentit à ces nopces malgré elle, et que pour son trop jeune et peu sain « aage, la mère impétra du duc de Clèves qu’il « s’assist seulement quelques heures sur le lict nuptial, et n’attentast toutesfois en rien à sa pu « dicité. Ce qui
l’alliance estant depuis rompue avecques luy, le mariage demeura « nul, etc… ? »
(C C fut cause que
• Veuve de François de Silly, bailli de Caen, gouvernante de Jeanne d’Albret. Elle avait accompagné Marguerite en Espagne, et resta toujours son amie. — LE FERRON dans DUHAiLLAN, p. 1466. M. Auguis, dans une note sur la trente-cinquième épitre de Marot, dit qu’il fut réellement question de marier Jeanne d’Albret à Philippe, fils de CharlesQuint
; que le roi et la reinc de Navarre conduisaient cette négociation
à l’insu du roi de France ; mais que tout fut découvert et trahi par Charles de Gramont, archevêque de Bordeaux, lequel subit la vengeance d’Henri d’Albret, et de ce fait perdit la lieu-