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DE LA REINE DE NAVARRE.

le supplier continuer, en fera faire continuelles prières, espérant que celuy qui est libéral sans nombre n’a point commencé à vous donner sa grace que bientoust il ne vous donne le surplus, que vous et tout vostre réaulme desire ; vous suppliant pour le plus grant bien que je vous demande, coumander quant il en viendra nouvelles de Messieurs, que nous en saichons, car oultre ma naturelle obligacion, la maison où vous m’avez mise’est si desdiée à vostre service et au leur, que je me tiens heureuse de connoistre combien vous y estes aimé et honoré ; car c’est de tout leur cueur. Et de tout le sien se va à vostre bonne grace très humblement recommander Vostre très humble et très obéissante sujecte et mignonne

MARGUERITE. Ms. oº 50.]

LETTRE XLVI. AU ROI.

( De la Guyenne, fin de 1527.) Monseigneur, de peur

de vous ennuyer de

propous longs, j’ay escript à madame d’Estampes d’ung affaire pour deux de vos serviteurs. S’il vous plest leur fere ce bien, je pense que ce sera pour vostre service, à quoy le hon houme s’emploira totalement, et il a des Marguerite était remariée depuis le mois de janvier.